Mesnil-Clinchamps

EGLISE dépliant informatif

anita — 2015-08-27T11:15:55Z

Commémoration en l'honneur du Lieutenant WELLEK

anita — 2015-08-27T08:59:19Z

- Histoire

Activité principale de la commune

anita — 2012-04-21T09:14:06Z

Mesnil-Clinchamps se caractérise par une agriculture essentiellement dominée par l'élevage.

Son sol granitique au sud de la départementale 524 et sur schiste au nord convient à la production fourragère.

Avec plus de 50% de prairies dont 40% de prairies naturelles et une grande partie de terres labourables utilisées pour le maïs fourrage, Mesnil-Clinchamps est à l'image de la région bocagère.

Les trois derniers recensements agricoles montrent une diminution de la SAU (surface agricole utilisée) passant de 1304 hectares en 1988 à 684 hectares en 2010 soit une baisse de 47%.

Dans le même temps, le nombre d'exploitation (superficie supérieure à 1 hectare) a subi une perte de 65% passant de 81 exploitations en 1988 à 28 exploitations en 2010.

Le cheptel (animaux de production toutes espèces) est passé de 2826 UGB (unité gros bovins) à 1254 UGB soit 55% en moins.

Les surfaces en herbe ont diminué de 75% au profit en grande partie d'une augmentation des surfaces en terres labourables.

Particularité des terres labourables, après avoir progressé entre 1988 et 2000, leurs superficies diminuent depuis 2000 avec une perte de 16 % mais pas au profit des surfaces en herbe, plutôt à d'autres destinations (urbanisation, agrément, ...).

Merci de cliquer sur les 2 fichiers suivants, l'un faisant office de glossaire, l'autre portant sur l'évolution de l'activité de 1988 à 2010 :

Etymologie

anita — 2011-05-27T07:06:37Z

Le nom de la Commune

Source : Dictionnaire étymologique des noms des communes de Normandie
M. René LEPELLEY - Université de Caen 1993

MESNIL-CLINCHAMPS : que l'on peut traduire par "Le Terrain en pente"

MESNIL : du bas-latin mansionile (ancien français mesnil) domaine rural

CLINCHAMPS du latin campus (champ.terrain) précédé du latin clinus (pente)

Eglise

Guillouet Cédric — 2011-05-07T08:21:12Z

L'entrée du bourg et le vieux cimetière

Gare

Guillouet Cédric — 2011-05-07T08:21:00Z

L'ancienne gare de Mesnil-Clinchamps

Sur le quai

Bourg et campagne

Guillouet Cédric — 2011-05-07T08:20:55Z

L'évolution démographique

Guillouet Cédric — 2011-05-07T08:00:41Z

Vous pouvez consulter les renseignements INSEE en cliquant sur le document joint.

Patrimoine

Guillouet Cédric — 2011-02-26T05:30:37Z

L'église Saint Martin date des XVIIe et XVIIIème siècles.
Elle a été érigée au-dessus d'une crypte datant du XIIe et XIIIe siècles.
Cette crypte est construite sur un plan carré avec une voûte centrale, une chapelle de chaque côté. Le sol est en terre battue tel qu'à l'origine. On y trouve un autel en granit, une pierre tombale et quelques statues.

L'église présente un plan cruciforme. Le sol de la nef est pavé de pierres tombales.
Parmi le mobilier, on remarque principalement :

une poutre de gloire formée de 2 arcs incurvés qui ne se joignent pas. Ils sont accolés à un motif décoratif qui supporte la Croix du Christ autour de laquelle est enroulé un serpent. De chaque côté sur le socle servant de support à l'arc, une statue de la Vierge et de Saint Jean.
une très belle chaire en bois taillé du 18e. Sur chaque panneau, les paraboles du semeur et du bon pasteur. Sur le dossier de la chaire : Jésus, Marthe et Marie. Sur l'abat-voix : la colombe du St Esprit - 1731.

Dans le chœur :

un retable à colonnes lisses, corniche sommée d'une étoile dans la nuée.
le tableau, représentant l'adoration des mages, est du peintre virois Vincent de la Vente et date de 1700.
les stalles peintes qui entourent ce chœur datent du 17ème siècle.

La nef est pavée de pierres tombales. Au fond de celle-ci, 2 peintures de Mauduit du 18ème siècle représentent St Gourgon et St Sulpice.
Les vitraux sont signés Lamy-Paillet de Lyon 1950. Celui de l'autel du Sacré Coeur représente les souffrances de Mesnil-Clinchamps pendant la guerre.
Un bas relief datant de la 1ère moitié du XXème siècle et situé près de l'autel de la Vierge exprime la reconnaissance des Clinchampois envers les morts pour la France durant la 1ère guerre mondiale.
Ce bas relief représente un soldat mort auprès duquel s'approche un Ange portant "la palme", symbole du martyre et de la victoire.

Dans le cimetière, de nombreux tombeaux en granit et une chapelle funéraire en pierre de Caen.

carte postale datant d'avant 1923

Recensement de la population

Guillouet Cédric — 2011-02-25T14:21:44Z

Les premiers recensements connus ont eu lieu dès l'antiquité, dans le but de connaître la richesse du pays, afin de répartir l'impôt.

Au XIXe siècle, les recensements ont également eu un rôle militaire, afin d'estimer l'effectif mobilisable. Aujourd'hui, ils sont surtout des outils d'aide à la prévision économique. Outre le nombre d'habitants, ils indiquent leur âge, leur profession, leurs conditions de logement, leurs déplacements domicile-travail ou domicile-études et leurs modes de transport.

Le premier recensement général de la population a été organisé en 1801, le suivant en 1816 et de 1831 à 1946 tous les cinq ans sauf 1872-1916-1941 en raison des guerres. Les suivants sont effectués de façon irrégulière en raison du coût financier (1954-1968-1975-1982-1990-1999) .

Depuis 2004, les communes de moins de 10 000 habitants font l'objet d'un recensement tous les cinq ans, à raison d'un cinquième des communes chaque année.

En 1836, Clinchamps comptait 1654 habitants, 1567 en 1851 et 862 habitants en 1936 . En cent ans, la commune a bientôt perdu la moitié de sa population.

Avec le recensement de 1936, nous constatons tout d'abord que quelques villages ont disparu ou sont en voie de disparaître , nous voyons que sur l'ensemble du territoire une centaine de maisons sont tombées en ruines ou attribuées à d'autres usages et que 140 familles ont quitté le pays (reste 299 maisons et 293 ménages).

Le recensement de 1851 nous apprend que 798 personnes dont 320 domestiques et journaliers étaient occupées à la culture et y gagnaient leur vie, non pas la vie large et facile mais une vie d'économie, âpre parfois, qui leur assurait le pain quotidien et une modeste aisance pour leurs vieux jours.
L'industrie du granit était assez prospère et occupait au moins cent cinquante ouvriers granitiers dans la commune et faisait vivre soixante cinq familles.

Le tissage à domicile était une petite industrie qui faisait vivre une vingtaine de toiliers et de tisserands ainsi que 66 fileuses, quelques teinturiers et 26 couturières.

Les professions libérales étaient peu représentées, un curé et son vicaire, un instituteur, une institutrice et son adjointe, un médecin, deux pensionnés de l'état et une vingtaine de personnes vivant de leurs rentes.

Il y avait beaucoup d'enfants. Le recensement de 1851 en signale 345 en bas âge à la charge de leurs parents. A noter aussi qu'autrefois, beaucoup de femmes prenaient en nourrice des enfants venant de l'hospice de Caen, Bayeux ou Vire . Il y en avait alors 45. Ajoutons une vingtaine de personnes n'ayant pas de moyens d'existence connus et 80 vivant de la mendicité publique.

Machinisme et industrialisme s'imposent dès 1840, il a fallu produire davantage et à moindre frais, l'emploi de la machine y a aidé, mais en même temps, elle a supprimé la main d'oeuvre d'ouvriers agricoles, granitiers ou tisserands qui ont dû partir, pour gagner leur vie que la campagne leur refusait. Les lois frappant les successions, les taxes très lourdes, l'aggravation des charges fiscales ont facilité l'exode vers les centres industriels.

Données tirées des Archives Départementales et de la Voix de Nos Clochers

Texte rédigé par M. Dominique CHEVALIER, tiré du bulletin municipal 2008.